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10 06, 2011

LA MONARCHIE BELGE.

Por |2020-11-13T03:48:01+01:00viernes, junio 10, 2011|

Hoy queremos dedicar nuestro espacio, a publicar un interesantísimo artículo de la autoría del Comte Philippe Michaux de Villarepos, sobre los títulos nobiliarios utilizados por la Casa Real de Bélgica.
Hemos preferido subirlo en su idioma original, al objeto de que este blog pueda gozar del interés, no solo de lectores de habla hispana, sino también  de cualquier persona, sea cual sea su nacionalidad o su idioma. Pretendiéndo así, ser vehículo de cohesión y encuentro cultural entre todos los que gustamos de estas ciencias, artes y tradiciones.
Esperamos sea del interés de todos.
Par le Comte Philippe Michaux de Villarepos.
Analysons la Monarchie Belge ses spécificités Structurelles, ses titres Nobiliaires Royaux.
Cet article décrit, en se basant sur les textes légaux, les divers titres et qualifications employés par la famille royale belge depuis l’indépendance en 1831.
Les titres sont classés selon un ordre qui m’est propre et qui, initialement, se voulait hiérarchique, mais qui, finalement, ne peut être considéré ainsi. Je m’attacherai à décrire les titres de Roi des Belges, Prince de Belgique, les titres de provinces tels que Duc de Brabant par exemple. Nous compléterons cela par un paragraphe sur le titre de Prince Royal, de Princesse de Réthy et de Duc de Saxe et Prince de Saxe-Cobourg-Gotha.
Cet article a pour seul ambition d’éclairer quelque peu le lecteur à propos de ces divers titres et n’a donc aucune vocation scientifique. Néanmoins, dans la mesure du possible, j’ai inséré dans le texte les articles légaux sur lesquels se basent les titres. Ces articles proviennent des recueils de lois (Pasinomie) ou directement du Moniteur Belge.
1. Roi des Belges.
Lors de la création du pays, les constituants, regroupé au sein du Congrès national, décidèrent que le système politique de la Belgique serait une monarchie, par le décret n° 4 du 22 novembre 1830 dont voici le texte.
« Au nom du peuple belge,
Le Congrès national de la Belgique déclare que le peuple belge adopte, pour forme de son Gouvernement, la monarchie constitutionnelle représentative, sous un chef héréditaire. »
Il fallait encore trouver le Roi. On décida directement d’en rejeter. Ainsi, le Congrès national décréta d’exclure la dynastie d’Orange – Nassau de toute perspective de remonter sur le trône. Voici le décret n°5 du 24 novembre 1830 (ce décret a été confirmé par un autre décret n°49 du 24 février 1831) :
« Au nom du peuple belge,
Le Congrès national déclare que les membres de la famille d’Orange – Nassau sont à perpétuité exclus de tout pouvoir en Belgique. »
Ce décret n’a jamais été abrogé et, par conséquent, la famille d’Orange – Nassau ne pourrait toujours pas prétendre au trône belge actuellement, si elle devait y prétendre pour une raison ou pour une autre.
Par décret du 29 janvier 1831, le Congrès national décide que le titre porté par le roi sera celui de «Roi des Belges » et non pas « Roi de Belgique » . Ainsi les constituants souhaitaient se détacher de la conception médiévale du roi propriétaire de son royaume. Le roi est le roi des citoyens, puisque ceux-ci l’ont appelé au trône.
Voici le texte du décret n°35 du 29 janvier 1831 sur le mode de proclamation et d’acceptation du chef de l’Etat :
« Le Congrès national,
Décrète :
Art. 1. N… est proclamé Roi des Belges, à la condition d’accepter la constitution telle qu’elle sera décrétée par le Congrès national.
Art. 2. Il ne prend possession du trône, qu’après avoir solennellement prêté, dans le sein du Congrès, le serment suivant : « Je jure d’observer la constitution et les lois du peuple belge, de maintenir l’indépendance nationale et l’intégrité du territoire. » »
Le 3 février 1831, le Congrès national a décidé, sur base du modèle ci-dessus, de proclamer roi des Belges, Louis – Charles – Philippe d’Orléans, duc de Nemours (décret n° 40). Toutefois, vu le refus du roi Louis – Philippe d’accepter la couronne pour son second fils, le Congrès national se retourne vers un autre candidat et proclame roi des Belges S.A.R. Léopold – Georges – Chrétien – Frédéric prince de Saxe-Cobourg (décret n°142 du 4 juin 1831 selon le canevas du décret du 29/1/1831.
Le prince Léopold prêtera serment de roi des Belges le 21 juillet 1831.
Leopoldo I.
2. Prince de Belgique.
2.1. 1891 : les descendants de Léopold Ier seront qualifiés de Prince de Belgique.
En 1891, le gouvernement propose au Roi Léopold II de prendre un arrêté royal qui qualifierait tous les membres de la famille royale du titre de prince de Belgique. Ainsi, le gouvernement souhaiterait légitimer le titre conféré selon l’usage aux membres de la famille royale.
En effet, jusqu’alors, la famille royale n’a pas de titre ni nom « générique ». Le Roi a octroyé des titres de « Duc de Brabant » ou « Comte de Flandre ou de Hainaut» à ses enfants (cf. infra), mais ce n’est pas un nom.
En outre, les princes qui ne se sont pas vu accorder un titre tels que ceux définis ci-dessus n’ont eux ni nom ni titre belge. C’est ce qui est arrivé en janvier 1891 lors du décès du prince Baudouin. Son acte de décès ne mentionne aucun nom et ne fait ressortir que les titres allemands de duc de Saxe et de Prince de Saxe – Cobourg – Gotha.
Pour une dynastie nationale, n’avoir que des titres allemands n’était pas du meilleur effet !
Le rapport au Roi (qui accompagne toujours un projet d’arrêté royal afin que le roi sache ce qu’on lui propose) de cet arrêté royal du 14/3/1891 est à ce sujet très révélateur :
«A plusieurs reprises, des titres empruntés à l’histoire de nos provinces ont été conférés à des princes de la famille royale, et le présent s’est ainsi trouvé rattaché aux souvenirs du passé. Mais ce n’était là que des concessions personnelles et, après 60 ans d’une vie nationale à laquelle la maison royale est si indissolublement liée, ses membres ne portent ni nom ni titre qui les rattachent directement au pays.
Dans le sein de la grande famille belge où, à tous les titres, ils sont les premiers, on ne les désigne que par leur prénom, mais à l’étranger, on qualifie nos princes et princesses du nom de la Belgique et tel est bien leur nom qui leur revient.
Leopoldo II.
Nous avons la conviction, Sire, de répondre au vœu de tous, en soumettant à la signature royale un arrêté qui leur confère ce nom, emprunté au présent et non plus au passé, qui résume en lui les souvenirs, les traditions et les espérances dont la dynastie est le symbole.»
Voici l’arrêté royal du 14/3/1891:
«Art. 1er. Dans les actes publics et privés qui les concernent, les princes et les princesses issus de la descendance masculine et directe de feu Sa Majesté Léopold Ier, seront qualifiés de princes et princesses de Belgique, à la suite de leurs prénoms et avant la mention de leur titre originaire de duc ou duchesse de Saxe.
Les princesses unies par mariage aux princes de notre maison royale seront qualifiées de la même manière à la suite des noms et titres qui leur sont propres.»
Par cet arrêté royal, les princes belges ont un nom (de Belgique) et un titre (prince).
En outre, les personnes qui épousent un prince de Belgique deviennent aussi de plein droit princesses de Belgique. Cela va au-delà de la coutume par laquelle la femme d’un prince est une princesse. Son statut d’épouse lui confère le titre de princesse de Belgique. (Ainsi Melle X épouse le prince Y de Belgique. Elle peut se faire appeler princesse X de Belgique, alors que, sans cet arrêté royal, elle n’aurait pu porter que le titre de princesse Y de Belgique.)
2.2. 1991 : les descendants d’Albert II seront qualifiés de Prince de Belgique.
En 1991, la loi salique est abrogée. Dorénavant, à partir de la descendance du Roi Albert II (en 1991, toujours Prince de Liège), les femmes entreront également en ligne de compte pour la succession au trône. Par conséquent, il était logique que tous les descendants du Roi soient qualifiés de Prince de Belgique, qu’ils soient un homme ou une femme. C’est l’arrêté royal du 2 décembre 1991. Cet arrêté implique donc que les descendants de princesse se voient également directement qualifiés de prince de Belgique (ainsi actuellement, les enfants de la Princesse Astrid, mais, dans le futur, ceux de la Princesse Maria-Laura, par exemple). Ceci doit être un des seuls (si pas le seul exemple) cas de titres transmissibles via les femmes en droit belge.
Alberto II.
Voici le texte de l’arrêté royal du 2/12/1991 (attention c’est l’ancienne numérotation des articles de la constitution) :
«Baudouin, Roi des Belges,
A tous, présents et à venir, Salut.
Vu les articles 60 et 75 de la Constitution;
Considérant qu’en vertu des nouveaux articles 60 et 61 de la Constitution, il est indiqué que le titre de Prince ou de Princesse de Belgique soit accordé en ligne directe, aussi bien féminine que masculine de S.A.R. le Prince Albert,(…), Prince de Liège, Prince de Belgique;
Sur proposition de Notre Premier Ministre et de Notre Ministre des Affaires Étrangères,
Nous avons arrêté et arrêtons :
Art. 1er. Dans les actes publics et privés qui les concernent, les Princes et les Princesses issus de la descendance, en ligne directe de S.A.R. le Prince Albert,(…), Prince de Liège (sic), Prince de Belgique, seront qualifiés Princes et Princesses de Belgique, à la suite de leurs prénoms.
Art. 2. L’arrêté Royal du 18/3/1891, qualifiant Princes et Princesses de Belgique les Princes et Princesses issus de la descendance de feu Sa Majesté Léopold Ier, est abrogé.»
Une autre implication de cet A.R. est que, dorénavant, les épouses des Princes de Belgique ne sont plus Princesse de Belgique de plein droit. Il faut que ce soit concédé par un nouvel arrêté royal (cf. infra 2.3 et 2.4).
La modification de la constitution entérine juridiquement le fait que la descendance du second mariage de Léopold III n’est plus dynaste. En effet, aucun A.R. ou loi n’avait spécifié que le Prince Alexandre n’était pas successible au trône. Même si le Roi Léopold III l’avait prétendu, rien ne s’opposait à l’accession du Prince Alexandre en cas de décès prématuré des Princes Baudouin ou Albert. Cet arrêté royal va dans le même sens, puisqu’il prévoit également que, si le Prince Alexandre avait une descendance, ses enfants ne seraient plus Prince ou Princesse de Belgique.
Quant à leur titre, les prince et princesses Alexandre, Marie – Christine, Marie – Esméralda, Joséphine – Charlotte ou l’ex – Reine Marie-José peuvent ou pouvait continuer à le porter. L’A.R. de 1891 a été abrogé et ne compte donc plus pour le futur, mais les effets d’une application passée sont toujours valides.
2.3. 1995 : l’Archiduc Lorenz d’Autriche-Este a été titré Prince de Belgique.
Depuis la révision de la constitution de 1991, la Princesse Astrid est l’héritière en second au trône. Depuis sa naissance, elle porte le titre de Princesse de Belgique. Grâce à l’arrêté royal de 1991, ses enfants portent également ce titre. Or son époux ne porte pas de titres belges. En outre, cette famille aurait pu être amenée à voir ses obligations renforcées vu l’absence de mariage (en 1995) et d’héritier pour le Prince Philippe. Par conséquent, je pense que le Roi a tout simplement voulu mettre l’archiduc Lorenz sur le même pied que sa fille et ses enfants en lui octroyant le même titre de Prince de Belgique que celui auquel ils avaient droit depuis la réforme de la constitution et l’A.R. du 2/12/91.
Lorenzo de Austria.
Voici le texte de l’A.R. du 10/11/95,
«Art. 1er. Dans les actes publics et privés qui le concernent, l’Archiduc Lorenz – Otto – Carl – Amedeus d’Autriche-Este, époux de Notre Fille bien-aimée, la Princesse Astrid – Joséphine – Charlotte – Fabrizia – Elisabeth – Paola – Marie, Princesse de Belgique, sera qualifié Prince de Belgique à la suite des noms et titres qui lui sont propres.»
Ce titre vient évidemment après les divers nom et titres auquel le prince a droit selon sa naissance et la tradition.
2.4. 1999 : La princesse Mathilde est titrée Princesse de Belgique.
En septembre 1999, le Palais annonce les fiançailles du Prince Philippe avec Mathilde d’Udekem d’Acoz.
Vu l’abrogation de l’A.R. de 1891, une fois mariée, Mathilde n’aurait été que la Princesse Philippe de Belgique. Par conséquent, pour lui donner une statut propre, le Roi a concédé que Mathilde puisse également être qualifiée de Princesse de Belgique.
Voici le texte de l’A.R. du 8/11/1999 :
« ALBERT II, Roi des Belges,
A tous, présents et à venir, Salut.
Vu l’article 113 de la Constitution;
Voulant donner un témoignage public de Notre haute bienveillance à Mademoiselle Mathilde d’Udekem d’Acoz à l’occasion de son prochain mariage avec notre Fils bien-aimé, le Prince Philippe;
Sur la proposition de Notre Premier Ministre et de Notre Ministre des Affaires étrangères,
Nous avons arrêté et arrêtons :
Article 1er. Dans les actes publics et privés qui la concernent, Mademoiselle Mathilde, Marie, Christine, Ghislaine d’UDEKEM d’ACOZ sera qualifiée Princesse de Belgique à la suite des noms qui lui sont propres.
Art. 2. Le présent arrêté entre en vigueur le 4 décembre 1999.
Art. 3. Notre Premier Ministre et Notre Ministre des Affaires étrangères sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Donné à Bruxelles, le 8 novembre 1999. »
Princesa Matilde.
2.4.2. Sortons un peu du sujet afin de fournir aux lecteurs les textes officiels qui ont entouré le mariage du Prince Philippe et de la Princesse Mathilde. Voici l’arrêté royal qui, comme le veut la constitution, a autorisé le Prince Philippe à prendre Mathilde pour épouse et ensuite l’acte de mariage signé en l’hôtel de ville de Bruxelles le 4/12/1999 :
• Voici le texte de cet A.R. du 19/9/99 autorisant Son Altesse Royale le Prince Philippe, Duc de Brabant, Prince de Belgique, à contracter mariage :
« ALBERT II, Roi des Belges,
A tous, présents et à venir, Salut.
Vu l’article 85, alinéa 2, de la Constitution,
Nous avons arrêté et arrêtons :
Article unique. Est accordé le consentement prévu par l’article 85, alinéa 2, de la Constitution au mariage de Notre Fils bien-aimé, Son Altesse Royale le Prince Philippe, Duc de Brabant, Prince de Belgique, avec Mademoiselle Mathilde d’Udekem d’Acoz.
Donné à Bruxelles, le 19 septembre 1999 »
• voici le texte de l’acte de mariage du 4/12/1999 :
« Acte de mariage
N° 708 L’an mil neuf cent nonante-neuf, le quatre décembre, à dix heures, devant Nous, Messire François-Xavier Chevalier de Donnea, Ministre d’Etat, Membre de la Chambre des Représentants, Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Officier de l’Etat Civil, Grand Officier de l’Ordre de Léopold, assisté de Marceline Van Baerlem, Echevine de la Ville de Bruxelles, comparaissent à l’Hôtel de Ville :
Son Altesse Royale le Prince Philippe Léopold Louis Marie, Duc de Brabant, Prince de Belgique, Sénateur, Grand Cordon de l’Ordre de Léopold, titulaire de diverses distinctions honorifiques étrangères, né à Bruxelles, deuxième district, le quinze avril mil neuf cent soixante, domicilié à Bruxelles, rue Brederode 16, fils majeur de Sa Majesté le Roi Albert II Félix Humbert Théodore Christian Eugène Marie, Roi des Belges, Prince de Belgique, Grand Maître de l’Ordre de Léopold, titulaire de diverses distinctions honorifiques étrangères, et de son épouse Sa Majesté la Reine Paola Margherita Maria-Antonia Consiglia des Princes Ruffo di Calabria, Princesse de Belgique, Grand Cordon de l’Ordre de Léopold, domiciliés à Bruxelles, d’une part;
et :
Demoiselle Mathilde Marie Christine Ghislaine d’Udekem d’Acoz, née à Uccle, le vingt janvier mil neuf cent septante-trois, domiciliée à Bastogne, Losange 2, fille majeure de Messire Patrick Paul François Xavier Marie Ghislain d’Udekem d’Acoz, Ecuyer, et de son épouse Anne-Marie Comtesse Komorowski, domiciliés à Bastogne, d’autre part;
Lesquels Nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre Eux.
Les publications ont été faites à Bruxelles, le quatorze novembre mil neuf cent nonante-neuf et à Bastogne à la même date.
Aucune opposition audit mariage ne Nous ayant été signifiée, faisant droit à la réquisition des Parties comparantes précitées, après Leur avoir donné lecture des pièces relatives à Leur état, comme aussi du chapitre VI du Titre V du Livre I du Code Civil, Nous avons demandé à Son Altesse Royale le Prince Philippe de Belgique et à Demoiselle Mathilde, plus amplement qualifiés ci-dessus, s’Ils voulaient se prendre pour mari et pour femme; chacun d’Eux ayant répondu séparément et affirmativement, avons prononcé au nom de la Loi, qu’Ils sont unis par le mariage.
Les Epoux Nous ont déclaré avoir adopté comme conventions matrimoniales le régime de la séparation de biens pure et simple, suivant acte reçu le cinq novembre mil neuf cent nonante-neuf par le notaire James Dupont, résidant à Bruxelles.
Dont acte fait en présence de Son Altesse Impériale et Royale l’Archiduc Siméon Charles Eugène Joseph Léopold d’Autriche, ni parent ni allié des Époux, âgé de quarante et un ans, domicilié à Weiler (Autriche), de Son Altesse Royale le Prince Henri Gabriel Félix Marie Guillaume de Luxembourg, cousin de l’Époux, âgé de quarante-quatre ans, domicilié à Luxembourg (Grand-Duché de Luxembourg), de Demoiselle Elisabeth Marie Hedwige Ghislaine d’Udekem d’Acoz, soeur de l’Épouse, âgée de vingt-deux ans, domiciliée à Bastogne, et de Demoiselle Stéphanie Priscilla Marie-Anne Jane de Radigues de Chennevière, ni parente ni alliée des Epoux, âgée de vingt-quatre ans, domiciliée à Forest.
Après lecture, les comparants et les témoins signent avec Nous ».
Après le Mariage de Mathilde Messire Patrick Paul François Xavier Marie Ghislain d’Udekem d’Acoz, Ecuyer à été fait Comte par SAR Albert II
3. Duc de Brabant et Comte de Flandre.
3.1. Avant 1840.
Les membres de la famille royale n’ont pas de titres ou noms précis. Ainsi, à la naissance du futur Lépold II, l’acte de naissance stipule qu’il s’agit d’un prince mais sans nom.
«L’an 1835, le 12 du mois d’avril à l’heure de midi, moi Nicolas-Jean Rouppe, bourgmestre et officier de l’état-civil de la ville de Bruxelles, chevalier de l’ordre de Léopold, me suis transporté au palais de LL. MM. le
roi et la reine des Belges, demeurant et domiciliés en cette ville, afin d’inscrire dans le registre des actes de naissance le prince dont est accouchée Sa Majesté Madame Louise-Marie-Thérèse-Charlotte-Isabelle d’Orléans, reine des Belges, à quel effet Sa Majesté Léopold Georges-Chrétien-Frédéric, roi des Belges, m’a fait reconnaître, en présence des témoins ci-après indiqués, que l’enfant qu’on lui présentait, et que j’ai reconnu avec les témoins ci-après indiqués être du sexe masculin, est né au Palais de Bruxelles, le jeudi 9 avril courant à 10h15 du soir, que Cet enfant est fils naturel et légitime de Sa Majesté, le déclarant Léopold Georges – Chrétien – Frédéric, roi des Belges, et de Sa Majesté Madame Louise – Marie – Thérèse – Charlotte – Isabelle d’Orléans, reine des Belges, que le prince nouveau né portera les noms de Léopold-Louis-Philippe-Marie-Victor.(…)»
3.2. En 1840.
Le gouvernement propose au Roi de titrer ses fils du nom de deux provinces belges (Duc de Brabant et Comte de Flandre). Ces titres font référence aux anciens titres médiévaux, qui étaient en vigueur jusqu’à la Révolution et l’annexion à la France en 1795.
Ainsi, le rapport au Roi présenté par le Ministre pour le futur arrêté royal mentionne-t-il :
«Dans les divers Etats de l’Europe, les usages qui règlent les noms et les titres des membres des maisons souveraines varient. En Angleterre, aux Pays-Bas, en Espagne, au Royaume des Deux-Siciles, l’héritier présomptif, fils du Roi, a un titre invariablement attaché à cette position. La France ancienne avait adopté le titre de Dauphin ; la France nouvelle a pris celui de Duc d’Orléans, qui désignait le chef de la Branche régnante : toutefois, l’ordonnance du 13/8/1830 qui a réglé ce point ne s’explique pas sur la transmission. D’autres monarchies ne distinguent le fils aîné du souverain que par la qualification de prince impérial ou royal.
Quant aux princes puînés, le système des titres et le système qui les désigne par leur prénom et le nom de l’Etat, sont également admis. En usant, en faveur des princes, ses fils, du droit que lui confère l’article 75 (maintenant 113) de la constitution, Votre Majesté obéira à des considérations d’un ordre élevé et qu’appréciera le sentiment public.
Vous pourrez, Sire, emprunter à l’histoire des noms qui vivent dans la mémoire du peuple ; qui, en renouant la chaîne des traditions du pays, attacheront à la monarchie nouvelle, symbole et force de l’unité nationale, la puissance des souvenirs d’un autre temps, et viendront confondre sur des têtes chères aux Belges, les gloires du passé avec les espérances de l’avenir.
C’est dans ces vues qu’a été rédigé le projet d’arrêté que, d’accord avec mes collègues, j’ai l’honneur de soumettre à l’approbation de Votre Majesté, et qui attribue à l’héritier présomptif de la couronne belge le titre de Duc de Brabant et au prince Philippe-Baudouin, celui de comte de Flandre.
Je suis avec le plus profond respect, Sire, de Votre Majesté, le très-humble, très-dévoué et très-fidèle serviteur. (s) LEBEAU.»
L’Arrêté Royal du 16 décembre 1840 comprend les 2 articles suivants :
«Art 1er. Notre fils bien-aimé le prince Léopold-(…) prendra le titre de Duc de Brabant. Ce titre sera toujours à l’avenir, porté par le prince fils aîné du roi, et, à son défaut, par le prince petit-fils aîné du roi.
Art. 2. Notre fils bien-aimé le prince Philippe-(…) prendra le titre de comte de Flandre.»
Dès 1840, le titre de Duc de Brabant est attribué à l’aîné du Roi. Cet arrêté Royal est toujours en vigueur et n’a donc jamais été abrogé. Par conséquent, le Prince Philippe porte actuellement ce titre.
Toutefois, même si le rapport au Roi parle du prénom et du nom du pays pour les puînés, aucun acte officiel n’est venu le concrétiser. Seuls les usages et coutumes veulent qu’un fils de Roi soit titré le prince N de …., par exemple, le prince Philippe de Belgique pour le comte de Flandre. Dès lors, pour éviter cet état de fait, le gouvernement de l’époque a voulu donner un titre au fils puîné du roi. Comme nous l’avons vu plus haut, le gouvernement remédiera à ce problème par l’A.R. de 1891.
Le titre de comte de Flandre est attribué ad personam. Il n’est pas héréditaire.
è Par cet arrêté, les deux fils du Roi ont pu être appelé d’un titre propre.
3.3. En 1910.
En 1910, le roi Albert Ier a succédé au roi Léopold II.
Par l’A.R. de 1840, son fils aîné Léopold est duc de Brabant. Mais, en même temps, par l’A.R. de 1891, Léopold et son frère Charles sont princes de Belgique. Le prince Charles a donc un titre en moins que Léopold. Comme le comte de Flandre est décédé en 1902, le roi, par cet A.R., va titrer son fils Charles comte de Flandre en mémoire de son père et régler la préséance entre les titres royaux.
Voici l’A.R. du 2/2/1910 :
«Albert, etc,
Revu l’arrêté du 16/12/1840, par lequel SM Léopold Ier décide que le titre de duc de Brabant sera à l’avenir toujours porté par le prince fils aîné du Roi et, à son défaut, par le prince petit-fils aîné du Roi ;
Revu l’arrêté du 14/3/1891, par lequel S.M. Léopold II statue que les princes et les princesses issus de la descendance masculine et directe de feu Sa Majesté Léopold Ier, seront qualifiés de princes et princesses de Belgique,
(…)
Art. 1. Le titre de duc de Brabant, porté par le prince fils aîné du Roi et, à son défaut, par le prince petit-fils aîné du Roi, précédera son titre de prince de Belgique.
Art. 2. Notre fils bien-aimé, le prince Charles-… prendra le titre de comte de Flandre qui précédera également celui de prince de Belgique.»
Dorénavant, le titre complet du prince Léopold sera S.A.R. le prince Léopold, duc de Brabant, prince de Belgique, duc de Saxe, prince de Saxe-Cobourg-Gotha. Les titres allemands viennent après les titres belges selon l’A.R. de 1891.
Cet A.R. de 1910 n’a pas désigné le caractère héréditaire du titre de comte de Flandre. Ce titre est ad personam pour le prince Charles, futur Régent du Royaume de 1944 à 1950.
16.10.2001: Modification du titre de Duc de Brabant.
Voir le Moniteur Belge, 17 octbore 2001.
4. Comte de Hainaut.
4.1. 1859 : Création du titre de Comte de Hainaut.
En 1859, le Duc de Brabant, futur Léopold II, a un fils Léopold. Ce fils reçoit le titre de Comte de Hainaut. Voici l’extrait de l’arrêté royal du 12/6/1859 :
«Léopold, etc,
Voulant, à l’occasion de la naissance de notre petit-fils bien-aimé, établir un nouveau lien entre la Nation et notre Dynastie;
Revu notre arrêté du 16/12/1840 (…)
art. 1er. Notre petit-fils bien-aimé, le prince Léopold-Ferdinand-Eli-Victor-Albert-Marie portera le titre de comte de Hainaut.
art 2. Notre ministre des affaires étrangères est chargé de l’exécution du présent arrêté.»
Cet arrêté était précédé d’un rapport au Roi de la même veine que celui qui a instauré les titres de duc de Brabant et de comte de Flandre. Ce rapport fait également référence au souvenir de l’ancien titre.
Ce titre n’est pas héréditaire.
A ce moment, cet enfant est le premier petit-fils successible de Léopold Ier et l’héritier du trône, après le duc de Brabant. Le gouvernement demande donc au roi de lui attribuer un titre pour renforcer le lien entre la dynastie nouvelle et le passé du pays. Ainsi, le gouvernement cherche à asseoir la légitimité de la dynastie belge en faisant ressortir le fait qu’elle est l’héritière des anciennes principautés.
4.2. 1930 : Concession du titre de Comte de Hainaut au Prince Baudouin.
En 1930, le roi Albert a un petit-fils, successible au trône, juste après son père le duc de Brabant. Ce petit prince est le futur roi Baudouin.
Le roi lui attribue alors le titre de comte de Hainaut. Ce titre sera attribué d’office au fils aîné du duc de Brabant. Il l’abandonnera lorsqu’il deviendra duc de Brabant.
Voici le texte de l’A.R. du 10/9/1930 :
«(…)
Art.1er. Notre Petit-Fils bien aimé, le Prince Baudouin-(…), portera le titre de Comte de Hainaut. Ce titre précédera celui de Prince de Belgique.
Art. 2. Le fils aîné du Duc de Brabant portera toujours ce titre à l’avenir. Il l’abandonnera lorsqu’il prendra à son tour celui de Duc de Brabant.
(…).»
Voici le rapport au Roi de cet arrêté royal :
«Sire,
Le Roi Léopold Ier, dès le début de Son Règne, a tenu à établir des liens étroits entre le pays et la Dynastie. C’est dans ce but qu’il a fait revivre les titres de Duc de Brabant, de Comte de Flandre et de Comte de Hainaut, qui ont glorieusement brillé dans notre histoire.
Le dernier de ces titres n’est plus porté aujourd’hui. Nous avons l’honneur de proposer au Roi de l’attribuer au jeune prince dont la naissance vient de combler les voeux de la Famille Royale et du peuple belge.
Votre Majesté, en agréant notre proposition, continuerait une tradition répondant au sentiment de nos populations toujours attachées aux souvenirs du passé.
Nous avons l’honneur d’être, avec le plus profond respect, Sire, de Votre Majesté, les très humbles, très fidèles et très obéissants serviteurs.»
16.10.2001: Abrogation du titre de comte de Hainaut.
Voir le Moniteur Belge, 17 octbore 2001.
5. Prince de Liège.
En 1934, le Prince Albert se voit décerner le titre de «Prince de Liège» par son père le Roi Léopold III. C’est le quatrième titre royal créé au profit d’un Prince de la dynastie. C’est la seule fois que ce titre sera décerné.
Voici le texte de l’A.R. du 7/6/34 :
«(…) Art.1er. Notre Fils bien aimé, le Prince Albert-(…), portera le titre de Prince de Liége. Ce titre précédera celui de Prince de Belgique.
(…)»
Voici le rapport au Roi de motivation introduit par les Ministres:
«Sire,
Au jour de son avènement, Votre Majesté a tenu à marquer que Son désir le vif était d’élever les Princes Royaux dans l’amour de la Patrie.
Répondant à ce sentiment, nous avons l’honneur de proposer au Roi d’attribuer au Prince, dont la naissance vient de réjouir la Famille Royale et la Nation, le titre de Prince de Liége, afin d’associer, intimement, dès Son premier âge, le jeune Prince, aux souvenirs glorieux de la Belgique.
En agréant notre proposition, Votre Majesté resserrait encore les liens qui unissent la Dynastie au Pays.
(…)».
Petite note : Prince de Liége et non Prince de Liège. En effet, dans l’A.R., Liège est écrit Liége avec un accent aigu et non un accent grave. C’est l’ancienne orthographe du nom. Actuellement Liège ne s’écrit plus qu’avec un accent grave.
Ce titre de Prince de Liége a été (re)créé en hommage à la résistance de la Ville de Liège lors de la première guerre mondiale.
Ce titre était un titre ad personam.
6. Prince Royal.
En 1950, rappelons que, le 10/8, le duc de Brabant, le Prince Baudouin, a été nommé Prince Royal et s’est vu attribuer tous les pouvoirs du Roi, afin de solutionner la Question Royale. Le Roi Léopold III n’a abdiqué officiellement que le 16/7/51, alors que Baudouin approchait de son 21è anniversaire.
En fait, le Roi Baudouin, même s’il est né Prince, a grimpé dans la hiérarchie nobiliaire de son plus jeune âge à ses 21 ans. En effet, il a d’abord été titré Comte, puis Duc, ensuite Prince et, enfin, Roi.
Peu de princes ont réalisé cette « progression ».
7. Duc de Saxe et Prince de Saxe – Cobourg – Gotha.
Le Roi Léopold Ier provenait de la dynastie allemande de Saxe-Cobourg et, partant, pouvait user des titres de Duc de Saxe et de Prince de Saxe – Cobourg – Gotha.
Ces titres, même si ils ne représentaient rien en Belgique, existaient. Les Rois Léopold Ier, Léopold II et Albert Ier au début de son règne les considéraient comme faisant partie de leur « patrimoine ». On y fait d’ailleurs mention dans l’arrêté royal de 1891 (cf. supra).
Toutefois, à l’issue de la première guerre mondiale, à l’instar de son cousin anglais George V, Albert Ier renonça à l’usage de ces titres allemands. Néanmoins, je n’en ai jamais vu une quelconque trace dans un acte officiel (tel qu’un arrêté royal).
8. Princesse de Réthy.
Le malheureux (en termes politiques et non pas en termes privés) remariage du Roi Léopold III avec Lilian Baels en 1941 (religieusement le 11/9/41 et civilement le 6/12/41) a aussi contribué à l’apparition d’un nouveau titre.
Princesa de Réthy.
En effet, le Roi a conféré à son épouse, mais sans que cela soit entériné par un A.R. contresigné par un ministre, le prédicat d’Altesse Royale et le titre de Princesse de Réthy.
Elle avait droit également selon lui aux titres de Princesse de Belgique, Duchesse de Saxe et Princesse de Saxe-Cobourg-Gotha. L’utilisation des ces deux titres allemands en pleine guerre fut d’une rare maladresse.
D’après Léopold III, bien que ses parents et lui-même n’en fissent plus usage depuis la fin de la première guerre mondiale, le nom patronymique de la famille restait Saxe-Cobourg-Gotha, parce que cela n’avait pas été supprimé.
Ainsi dans sa lettre du 6/12/41, le Roi écrivit «Conformément au vœu de mon épouse, que celle-ci renonce aux titre et rang de Reine.»(…)»M’étant unie légalement, mon épouse peut en vertu de la législation actuelle porter le qualificatif d’Altesse Royale, de même que les titres et noms de Princesse de Belgique, Duchesse de Saxe et Princesse de Saxe-Coboug-Gotha».
En outre, il déclarait ;
«Néanmoins, mon désir est que le titre et le nom de Princesse de Réthy soient conférés à mon épouse. Et mon intention est, à ce moment, d’ajouter à nos titres et noms personnels celui de Prince de Réthy, nom d’une terre familiale belge…
La descendance éventuelle de mon second mariage a légalement droit aux qualificatifs, titres et noms de leur père, c’est-à-dire Altesse Royale, Prince et Princesse de Belgique, Duc et Duchesse de Saxe, Prince et Princesse de Saxe-Cobourg-Gotha, qu’elle portera.
Dès que ma liberté de Souverain me sera rendue, je demanderai au Gouvernement de l’époque de réaliser légalement mes intentions.»
(Extrait repris de «Echec au Roi», Tome 2, de Roger Keyes, éd. Duculot)
Toutefois, cela n’a jamais été entériné (à ma connaissance par A.R. après la guerre). Peut-être le nom de la Princesse Lilian a-t-il été légalement modifié de Baels en de Réthy. Mais je n’en sais rien.
Il est intéressant de constater que pour le Roi le nom des membres de la Famille Royale reste Saxe-Cobourg-Gotha, alors que, selon l’A.R. du 14/3/1891, les membres de la famille royale doivent utiliser les titre et nom de Prince de Belgique dans les actes officiels et privés. Léopold III se trompe.
Conclusion.
Ainsi nous avons fait le tour des différents titres portés par la famille royale belge. Cet article a essayé d’être complet en intégrant le maximum de sources légales, afin que les personnes qui ne disposent pas d’un accès facile aux sources belges puissent toutefois les obtenir.
En conclusion, on peut dire qu’actuellement, tous les membres de la famille royale porte au moins le titre de Prince de Belgique. Seul le Prince Philippe (et le Roi – évidemment) est titulaire d’un titre supplémentaire, celui de Duc de Brabant.
Néanmoins, alors qu’au XIXè siècle, on cherchait à qualifier les princes d’un titre faisant référence au passé, ce n’est plus du tout le cas actuellement, puisque le Prince Laurent et la Princesse Astrid ne se sont pas vu attribuer de titres. En outre, le Prince Philippe est rarement qualifié de Duc de Brabant dans les communiqués officiels du Palais.
Toutefois, si les Prince Philippe et Mathilde avaient un enfant, celui-ci se verrait automatiquement conféré le titre de Comte(sse) de Hainaut
[note: une naissance est attendue pour novembre 2001]. Peut-être cela recréerait-il un engouement pour l’octroi d’un titre aux autres membres de la famille royale.
Comte Philippe Michaux
9 06, 2011

CORRECCIÓN DE UN LAMENTABLE OLVIDO:DOÑA ALICIA DE BORBÓN PARMA, DUQUESA VIUDA DE CALABRIA. INFANTA DE ESPAÑA.

Por |2020-11-13T03:48:02+01:00jueves, junio 9, 2011|

Por el Dr. D. Francisco Manuel de las Heras y Borrero, Presidente de la Diputación de esta Casa Troncal.
Don Germán Díaz Pérez, Alcalde de Saceruela, bello pueblo cargado de historia de la provincia de Ciudad Real, nos envía una atenta nota en la que, a justo título, llama nuestra atención sobre el hecho de que en nuestro artículo sobre el Protocolo de la Casa Real, publicado en este mismo Blog los días 17 y 18 de septiembre del pasado año 2010, al aludir a los infantes de España no citábamos a Su Alteza Real doña Alicia de Borbón Parma, hija de don Elías de Borbón Parma, duque de Parma, y de la Archiduquesa doña María Ana de Austria, de la rama de los duques de Teschen.
Dña.Alicia es saludada por D.German Díaz Pérez, Alcalde de Saceruela y Gran Maestre de la Orden del Sacer.
Doña Alicia, nacida en 1917, contrajo matrimonio el 16 de abril de 1936 con el príncipe Alfonso de Borbón Dos Sicilia, creado infante de gracia por don Alfonso XIII el 29 de enero de 1903, heredero del trono desde el 17 de octubre de 1904 (fecha de la muerte de su madre la infanta María de las Mercedes, 33 princesa de Asturias) al 10 de mayo de 1907 (fecha del nacimiento del 34 príncipe de Asturias, don Alfonso, el hijo primogénito de los reyes don Alfonso XIII y doña Victoria Eugenia). La madre de doña Alicia, la infanta María de las Mercedes había casado con el príncipe Carlos de Borbón Dos Sicilia, creado en razón de su matrimonio, igualmente, infante de gracia.
D.Roberto último Duque Reinante de Parma, abuelo de Dña. Alicia.
Don Alfonso falleció en Madrid el 3 de febrero de 1964, siendo inhumado en el “purgatorio” del panteón de infantes del monasterio de San Lorenzo del Escorial. De su unión con doña Alicia nacieron tres hijos: la princesa Teresa de Borbón-Dos Sicilia y Borbón-Parma, duquesa de Salerno (casada con Íñigo Moreno y de Arteaga, 12º marqués de Laula); el príncipe Carlos de Borbón-Dos Sicilia y Borbón-Parma, infante de gracia, duque de Calabria (casado con la Princesa Ana de Orleans); y la princesa Inés María de Borbón-Dos Sicilia y Borbón-Parma, duquesa de Siracusa (casada con Luis Morales y Aguado, divorciados). Todos ellos con descendencia.
Por expreso deseo de Don Alfonso XIII, a partir de su matrimonio, Doña Alicia se convirtió, con todos los honores, en infanta de España.
La infanta doña Alicia, que conserva a sus 94 años una excelente forma física, un elegante porte y una envidiable distinción, pertenece a la Real Orden de Damas Nobles de la Reina María Luisa, y mantiene una singular vinculación afectiva con la villa de Saceruela, a la que visita con cierta regularidad y participa en sus actividades sociales más representativas. De todas estas visitas se hace puntualmente eco la prensa local y regional. En el año 2004, en la Festividad del Corpus Christi, presidió la investidura de nuevos miembros de la Orden del Sacer, fundada en el siglo XVI por Alonso Rodríguez de Camargo como Hermandad Hospitalaria, la cual tenía como objeto ayudar a los peregrinos que se dirigían al Monasterio de Guadalupe.
Escudo de Armas de Dña.Alicia.
Con estas líneas hemos querido corregir el lamentable olvido que con toda razón nos reprocha nuestro amable comunicante y nuevo amigo, don Germán Díaz Pérez, Alcalde de Saceruela, a quien desde aquí invitamos a que nos envíe una colaboración sobre la antiquísima Orden del Sacer, de la que él es su Gran Maestre, en la seguridad que será del agrado general de nuestros lectores.
8 06, 2011

UNA NUEVA CORPORACIÓN NOBLE EN LA CIUDAD PRIMADA DE AMÉRICA.

Por |2020-11-13T03:48:02+01:00miércoles, junio 8, 2011|

Queremos subir como entrada de hoy, en su integridad, un magnífico artículo, recientemente publicado en el último número de Ritmo Platinum, dedicado a nuestra Casa Troncal titulado » La Casa Troncal de los Doce Linajes de Soria.Una Nueva Corporación Noble en la Ciudad Primada de América».
Ritmo Platinum es una edición de lujo que publica dos veces al año la prestigiosa revista de sociedad Ritmo Social, editada quincenalmente por el periódico Listín Diario, decano de la prensa de la República Dominicana y el de mayor tirada y difusión del país.
Portada del último número de Ritmo Platinum.
La Ciudad Primada de América, consciente de su papel representativo de Primera Capital del Nuevo Mundo, mantiene un especial respeto por las tradiciones de antaño, ayudando a que se perpetúen en la República Dominicana la memoria, el recuerdo y la veneración de estas antiguas corporaciones, cargadas de méritos extraordinarios e integrada por caballeros y damas de conductas ejemplares.
En Santo Domingo de Guzmán, que ya acoge el Capítulo de la Española e Indias Occidentales de la Imperial Orden Hispánica de Carlos V, y la Rectoría de la Orden del Águila de Georgia y la Túnica Inconsútil de Nuestro Señor Jesucristo, orden de mérito de la Casa Real de Georgia, quedó constituido el pasado año 2010 el Capítulo de la Casa Troncal de los Doce Linajes de Soria, Capítulo presidido en calidad de Canciller por Don José Luís Rodríguez Villacañas, quien durante largos años fue Embajador Extraordinario y Plenipotenciario de la Soberana Orden de Malta en la República Dominicana.
Cuerpo del artículo.
Fue en septiembre del año 2009 cuando un grupo de familias descendientes de la Casa Troncal de los Doce Linajes de Soria, repartidas tanto por España como por Hispanoamérica, iniciaron el proceso de restauración de esta antigua e ilustre Corporación Soriana, movidos por el deseo de defender los intereses generales de la Muy Noble y Leal Ciudad de Soria, tal como lo hicieron sus antepasados. La pertenencia a la Casa Troncal siempre ha sido considerada prueba plena de nobleza no titulada en el ordenamiento jurídico español.
En la actualidad, la Casa Troncal reúne un colectivo de 100 personas, entre caballeros y damas de linajes y caballeros y damas honorarios (aquellos que no siendo de ascendencia Soriana han dado pruebas de amor e interés por las instituciones de Soria), de 11 nacionalidades diferentes habiéndose constituido, hasta el momento, Capítulos, o Delegaciones, en Europa (Portugal, Italia, Malta, Bélgica, Grecia), Hispanoamérica (Argentina, Bolivia, Perú, Chile, Venezuela, República Dominicana) América del Norte (EE UU) y Oceanía (Nueva Zelanda e Islas del Pacífico).
DETALLE DEL ARTÍCULO: Excm.Sr D.José Luis Rodríguez Villacañas, durante mucho tiempo Embajador Extraordinario y Plenipotenciario de la Soberana Orden de Malta, y hoy Caballero de esta Casa Troncal y Canciller de la Misma para la República Dominicana.
Esta noble y antigua corporación, que se rige por sus propios Estatutos de 2009 y por las “Ordenanzas de Recibimientos” de Caballeros de Los Linajes de 14 de enero de 1602, tiene como fines agrupar en asociación a los descendientes de las familias que, hasta principios del siglo XX integraron los Linajes.
El 1 de junio de 2010 la Diputación de Linajes de la Casa Troncal de los Doce Linajes de Soria, aceptando la propuesta del Capítulo de la República Dominicana, procedió a nombrar Presidenta de Honor de dicho Capítulo a la Excma. Sra. Doña Margarita Cedeño y Lizardo de Fernández, Primera Dama de la República Dominicana, dada las altas cualidades que la adornan. La correspondiente condecoración le fue impuesta una semana después, el 7 de junio de 2010, por Don Francisco M. de las Heras y Borrero, Presidente de la Diputación de Linajes de la Casa Troncal, desplazado expresamente a tal efecto.
Con la finalidad de ayudar y colaborar con el Capítulo en la mejor consecución de los fines de la Casa Troncal quedó constituida, desde el mes de junio de 2010, la Asociación de Amigos del Capítulo de la Casa Troncal de los Doce Linajes de Soria, que preside Doña Jenny Podestá de Vásquez.
El 24 de septiembre de 2010, Festividad de Nuestra Señora de Las Mercedes, la Diputación de Linajes de la Casa Troncal procedió a la atribución y reconocimiento de Armas a favor de la Primera Dama, quedando las mismas organizadas de la siguiente forma: Escudo cortado. 1° De gules, un castillo al natural, surmontado de un águila exployada de plata. 2° De azur, tres ondas de la mar oceana de plata, cargada de una carabela, también de azur. Bordura camponada de castillos y leones, que es la de Castilla y León. Yelmo de hidalgo en acero, forrado de gules. Burelete, penacho y lambrequines todos de gules, de azur, de plata y de oro. Tenantes: un indígena y un hidalgo, ambos al natural.
DETALLE DEL ARTÍCULO: Armas de la Primera Dama de la República Dominicana la Exma. Sra.Dña. Margarita Cedeño y Lizardo de Fernandez.  
A la cabeza de la Casa Troncal se sitúa su Diputación de Honor, integrada, entre otros miembros de la realeza y la alta nobleza, por Su Alteza Real Davit Bagrationi, Jefe de la Casa Real de Georgia; Su Alteza Real e Imperial el Archiduque Andrés Salvador de Habsburgo-Lorena; Su Alteza Real Miguel de Braganza, Duque de Viseu; y por el Excmo. Sr. Don Francisco de Paula de Borbón, Duque de Sevilla, Grande de España.
7 06, 2011

DOÑA LETIZIA VISTA DESDE FRANCIA.

Por |2020-11-13T03:48:02+01:00martes, junio 7, 2011|

Mucho más que una Princesa de Asturias.

Por el Dr. Francisco M. de las Heras y Borrero, Presidente de la Diputación de Linajes de esta Casa Troncal.
El oficio de rey o de reina, no es fácil. Nunca lo fue, y ahora menos que nunca. A menudo, vemos el lado positivo que esta alta posición comporta, pero rara vez miramos el lado negativo, de renuncia personal a aspiraciones legítimas y de sacrificio que también conlleva.
La elección de esposa para un Príncipe Heredero no es fácil. Conjugar sentimientos personales e interés general se revela, a veces, muy complicado. Cuando se logra la conjunción de ambos intereses, el éxito es seguro.
La Princesa de Asturias, para gran parte de la sociedad francesa se revela como un icono de la elegancia.
Lo acertado de elección de esposa por parte del Príncipe Felipe, cada día resulta más evidente. Doña Letizia sabe hacer feliz al hombre que ama, a la vez que, por amor, ha sabido renunciar a su profesión de periodista, una de las cosas más queridas por ella, a fin de consagrarse, completamente y sin reserva alguna, a ser la esposa del Heredero de la Corona, asumiendo con discreción y eficacia esta difícil posición.
La personalidad y buen hacer de la Princesa de Asturias está teniendo un amplio reconocimiento internacional, en cuyos medios de difusión se destaca, de forma muy positiva, sus cualidades.
Últimamente, hemos podido apreciar esta valoración en la republicana Francia. Hace pocas semanas se publicó en París la obra titulada “Les Grandes Amoureuses du Gotha”(1). La obra presenta un minucioso análisis de la personalidad de una representativa muestra de la realeza (Sissi de Baviera, Grace Kelly, Diana Spencer, Victoria de Suecia, Soraya…). Por supuesto, también se dedica un capítulo a Doña Letizia.
No nos descubre nada nuevo, pero, como españoles, nos sentimos muy orgullosos de comprobar la “buena prensa” que nuestra Princesa de Asturias tiene en el medio internacional. Cosa que no todas las princesas, herederas o no, pueden decir.
Portada de «Les Grandes Amoureuses Du Gotha».
Para mejor ilustrar a nuestros lectores, nos gustaría destacar un breve extracto de algunas de las apreciaciones que sobre Doña Letizia hace esta significativa obra:
Letizia ha sido invitada por uno de sus compañeros, director de un programa de TVE, a una cena debate en torno al tema de la guerra de Irak. El príncipe heredero se encuentra en la misma mesa que la periodista, que llega retrasada, y que por otra parte ha querido anular sin éxito esta velada que le aburre un poco. De inmediato, el heredero de la corona es “tocado” por su elocuencia, su inteligencia. Letizia no tiene “la mirada fría”, no duda en mantener su criterio frente a un político que no comparte su opinión, el cual incluso experimenta un travieso placer en desmontar sus argumentos. Ella conserva el mentón alto, la cabeza derecha, no eleva la voz, no se pone nerviosa. Termina por ganar la partida, magistral. Sus argumentos son exactos, hacen enmudecer. Su discurso es elaborado, pensado, denso. Felipe sonríe, está seducido. Al saludarlo, ella baja los ojos, inclina la cabeza y se excusa por marcharse tan pronto. Sale al día siguiente en la mañana para el extranjero, le queda una maleta por terminar (página 74).
Ella lo encuentra (a Don Felipe) extrañamente accesible, respetuoso, está sorprendida por su curiosidad, su gusto por el cine, la cocina, la música, la lectura (…) A Felipe le gusta su dinamismo. Letizia es el arquetipo de una mujer de principio, de carácter. Rechaza que el Príncipe pague la cuenta del restaurante, insiste en invitarlo, proclama “ganar su vida”, ser libre e independiente (página 75).
Muy pronto, Letizia se impone como la lady española, se convierte en la encarnación de la gracia y la belleza. ¿Su estilo? Una mezcla de “glamour” y de modernidad. La llegada (a la Zarzuela) de la nueva princesa trastoca un poco la cotidianidad de la corte (…) La menor salida de la princesa heredera desencadena las multitudes y vuelve a la prensa histérica. La ex-periodista lleva en ella algo que provoca el frenesí (página 79).
En traje largo y diadema, en pantalón ancho y blusa, en traje más formal o con ropa deportiva, Letizia, convertida en icono de la moda, aporta elegancia, belleza, encanto, casi la impetuosidad, que faltaban al lado del heredero del trono. Ella obtiene su “master en soberanía” con mención “muy bien” (página 82).

La Princesa menos cara del Gotha.
La Casa Real le otorga ahora carta blanca. Letizia gana sus galones y obtiene un programa de trabajo a medida. El secretario del príncipe de Asturias le confiere una serie de manifestaciones, en solitario, centradas sobre los temas de la infancia y la juventud (…) Letizia no tiene ya miedo de ser ella misma. Es sencilla, directa, espontánea. Inquieta y acogedora. Es más libre, menos “mujer de” (páginas 82/83).
Y por si todo esto fuera poco, Doña Letizia “es sin duda la princesa menos cara del Gotha”, según un reciente estudio publicado en la prestigiosa revista, especializada en casas reales, Point de Vue(2) , en el que realiza un análisis comparativo sobre los gastos de todas las princesas herederas de tronos europeos.
Una vez más, nosotros repetimos con orgullo que Doña Letizia Ortiz Rocasolano es mucho más que una Princesa de Asturias.
(1) Bertrand Deckers, “Les Grandes Amoureuses du Gotha”, Express Roularta Éditions, París, abril 2011.
(2) Point de Vue, n° 3279, semana del 25 al 31 de mayo 2011. París.
6 06, 2011

BREVES NOTAS SOBRE TÍTULOS NOBILIARIOS BRITÁNICOS OTORGADOS EN IRLANDA, Y TÍTULOS DE CASTILLA OTORGADOS EN LAS INDIAS. NOTA ADICIONAL SOBRE HERÁLDICA.

Por |2020-11-13T03:48:02+01:00lunes, junio 6, 2011|

Por D.Fernando Molina Alcalde, Conde de Quinta Alegre, Caballero de esta Casa Troncal y Canciller de su Capítulo en EEUU de América (Nueva York).
Quiero llamar la atención del lector de este blog sobre un tema que me parece de interés: una cierta similitud de hecho en la que se encuentran los ciudadanos de la República de Irlanda que ostentan títulos nobiliarios concedidos por monarcas británicos por un lado, y por otro, los nacionales de las repúblicas hispanoamericanas y Filipinas que ostentan títulos nobiliarios concedidos por los Reyes de España, en sus antiguos dominios. Me voy a referir sólo a los títulos nobiliarios perpetuos y no a los vitalicios. Voy a mencionar muy al pasar algunas diferencias entre ambos sistemas de derecho nobiliario. Y finalmente voy a tocar el tema heráldico para incluir a todos, títulos nobiliarios o no titulados.
Estas son simples notas sin ninguna cita bibliográfica. Las tengo en una carpeta virtual sin que necesariamente estén hilvanadas entre sí. Espero no confundir a ningún lector. La Cámara de los Lores del Parlamento de Westminster será mencionada muy someramente sin entrar en grandes detalles a pesar que fue hasta el año 1999 una de las grandes diferencias con nuestro sistema de mercedes nobiliarias. Hasta ese año los títulos nobiliarios británicos reunidos en la Cámara de los Lores mantuvieron un poder político por casi nueve siglos en el Reino Unido como cámara legislativa y una minoría de ellos actúa hasta el día de hoy como alta corte de justicia.
En términos históricos ambas geografías tuvieron en el pasado una unión personal a un trono distante de donde emanaba el poder. En el caso de los dominios españoles esta unión fue personal desde un principio. El Rey de Castilla, y más tarde de España, era la misma persona que el Rey de las Indias Occidentales y Orientales, por lo tanto éstas no eran dominios de España sino del soberano. Sólo durante la invasión napoleónica la administración metropolitana no lo entendió así, sin duda debido a la conmoción de esos funestos acontecimientos que terminarían con la independencia de América.
Es importante refrescar en un par de párrafos algunos aspectos de la historia de Irlanda. La isla fue invadida desde Londres en 1169 por los anglo-normandos un siglo después que Inglaterra fue conquistada por los normandos. Los irlandeses fueron definitivamente derrotados en 1198 y la isla pasó a ser Lordship of Ireland –Señorío de Irlanda, desde 1171 hasta 1542. Fue una posesión difícil; por ejemplo Ricardo II tuvo que viajar dos veces para pacificar los ánimos de los irlandeses rebeldes y fue en el segundo en 1399 que perdió el trono al estar ausente de Londres, usurpado por Enrique IV. En este periodo de casi tres y medio siglos Irlanda no fue un reino sino un feudo del Rey de Inglaterra.
La isla pasó a ser conocida como Kingdom of Ireland -el Reino de Irlanda, por un acto del parlamento irlandés en 1541. En 1542 el parlamento en Londres aprobó The Crown of Ireland Act –Ley de la Corona de Irlanda, por la que se estableció que el Soberano de Irlanda de ahora en adelanta sería el mismo monarca que ocupase el trono de San Eduardo en Londres. Así Enrique VIII pasó a ser el primer Rey de Irlanda, aunque la isla tuvo en un pasado más remoto muchos reyes nativos.
En 1707 Inglaterra y Escocia unidas pasaron a llamarse el Reino de Gran Bretaña y durante casi un siglo hubo una unión personal entre la Corona de Gran Bretaña y la del Reino de Irlanda. En 1800 un acta del parlamento en Londres creó El Reino de Gran Bretaña e Irlanda como un solo dominio aunque cada región conservó sus distintas leyes y costumbres.
En 1922 Irlanda proclamó la república en casi toda la isla, salvo una porción en la parte noreste, Ulster (Ver figura 1, Mapa de Irlanda). Por un acta del parlamento de Londres esta porción siguió unida políticamente a las Islas Británicas y pasó a formar parte de lo que hasta el día de hoy se conoce como Reino Unido de Gran Bretaña e Irlanda del Norte.
Figura 1. Mapa de la República de Irlanda y Irlanda del Norte (Reino Unido)

Fuente: Google Imágenes.

La nueva situación política republicana de gran parte de la isla no produjo ni la más ligera confusión respecto a la sucesión de los títulos nobiliarios que legítimamente habían concedidos los monarcas ingleses y británicos a algunos irlandeses cuyos descendientes ahora habitaban el nuevo estado. Como se trata de anglosajones –pido perdón a los celtas por ponerlos en el mismo saco- la situación se acomodó fácilmente a la nueva entidad política tanto por el lado británico como por el irlandés, casi como si no hubiera habido cambio. Así los irlandeses de la república con derecho a títulos nobiliarios británicos siguieron presentándose en Londres como cualquier otro titulado que quiere regular su situación nobiliaria cuando fuere necesario poner al día los registros y lo siguen haciendo hasta hoy.
En el sistema británico una vez que el monarca concede una merced nobiliaria ni él ni sus sucesores intervienen más en la vida del título, salvo contadas excepciones como traición al soberano o al reino para cancelarlo.
La sucesión de los títulos nobiliarios está a cargo de un alto empleado público, Lord Chancellor, y su oficina se llama Lord Chancellor´s Office, a la cual tienen que recurrir quienes quieran suceder o se consideren con derecho a un título vacante; una vez probada la existencia de la merced y sus derechos genealógicos, el nombre del nuevo poseedor se inscribe en el registro público de títulos que se llama Roll of the Peerage –Registro de Títulos Nobiliarios.
Esta situación difiere de nuestro sistema en el sentido que quien crea tener derecho a suceder un título nobiliario de Castilla presenta una instancia dirigida a S.M. el Rey, en el Ministerio de Justicia en Madrid, con la documentación pertinente solicitándole el correspondiente Real decreto de sucesión. Esta instancia es informada por la Diputación de la Grandeza de España, Consejo de Estado y el propio Ministerio de Justicia. Una vez terminada la tramitación, el expediente del título queda para la firma del Rey.
El procedimiento es parecido en las acciones de rehabilitación y distribución de títulos nobiliarios con algunas variaciones. En las primeras la prueba de méritos es parte muy importante de la acción.
Una diferencia fundamental con los títulos británicos es que en nuestro procedimiento el Rey siempre interviene en cada instancia que una merced nobiliaria cambia de manos, sea una sucesión, distribución o rehabilitación. La firma del monarca va refrendada por la del Ministro de Justicia.
Cuando un ciudadano de república de Irlanda solicita poner al día su título nobiliario en el Roll of the Peerage, el Lord Chancellor debe asegurarse que la merced sea propiamente irlandesa (Peerage of Ireland, título nobliario de Irlanda) o británica (Peerage of England, Scotland or Great Britain, título nobiliario de Inglaterra, de Escocia o de Gran Bretaña). Entre otros efectos, no sólo se inscribe en el registro que corresponda sino también es importante para la precedencia protocolar del título. Sin entrar en grandes detalles, la precedencia general de los títulos nobiliarios es la siguiente: las mercedes inglesas en primer lugar, seguidas de las escocesas, seguidas de las británicas y finalmente las irlandesas. A su vez cada grupo tiene su precedencia basada en el rango del título: duque, marqués, conde
[llamado Earl; un conde extranjero es llamado Count pero la mujer en ambos casos es Countess], vizconde y barón) y seguido por la antigüedad de su creación. La distinción es muy importante porque los títulos irlandeses son mucho menos que los británicos, cerca de 70, y no se sentaban en la Cámara de los Lores sino en número de 28, por elección entre ellos desde el acta de 1800 mencionada arriba. Por el contrario todos los títulos ingleses, escoceses y británicos se sentaban en la Cámara de los Lores hasta la reforma de 1999.
Con motivo de la proclamación de la república en Irlanda se reguló por el Parlamento de Westminster que los 28 Lores irlandeses cesarían poco a poco hasta que el último muriera, lo que sucedió en 1961. La incompleta reforma de Tony Blair en 1999 dejó a los irlandeses definitivamente fuera de la Cámara de los Lores, incluso si son ciudadanos británicos como es el caso de la mayoría de las grandes familias históricas irlandesas, algunas de las cuales son títulos del Reino Unido, como por ejemplo Lord Kingsale (de Courcey), barón en Irlanda desde 1223, con ancestros normandos e irlandeses.
Curiosamente en contadas oportunidades es la propia oficina del Lord Chancellor la que busca y notifica eventuales pretendientes en el caso de títulos vacantes o de títulos aparentemente extinguidos en todas sus ramas. Esta oficina pública idealmente quisiera que todas las mercedes nobiliarias tuvieran titulares vivos gozándolas. Quien se crea con derecho a una de ellas, no tiene más que acercarse a la oficina del Canciller y recibirá la correspondiente ayuda si la merece. Política distinta a la de la sección de Títulos Nobiliarios del Ministerio de Justicia en Madrid.
En la República de Irlanda el presidente no concede títulos nobiliarios pero la legislación irlandesa prescribe que sus ciudadanos deben pedir autorización al Chief Herald of Ireland, Cronista de Armas de Irlanda, cuando reciben un honor nobiliario vitalicio o perpetuo para poder usarlo debidamente en la república. No existe jurisprudencia sobre el particular. Así los títulos nobiliarios que gozan los irlandeses de la república son legales en el Reino Unido pero son sólo de hecho o ignorados por las autoridades de su propio país cuando no se solicita la autorización para su uso. Esta es una situación idéntica a la de los títulos nobiliarios que detentan los hispanoamericanos, legales en España y de hecho o ignorados en sus respectivos países, aunque socialmente “todo el mundo” sabe quién es quién.
Comparada la situación de los irlandeses con la de los hispanoamericanos y filipinos en el tema de legislación nobiliaria, básicamente son iguales, sin que exista ningún prejuicio legal en la materia tanto en Londres como en Madrid. Quizás en España es todavía mejor en el sentido que los hispanoamericanos y filipinos están equiparados a los españoles en esta materia. Ni siquiera en los decenios inmediatos a la independencia hispanoamericana, durante el reinado de Isabel II, se privó a los americanos para que se presentasen a la corte a convalidar sus títulos. Algunas de estas mercedes fueron rehabilitadas por españoles, en una época que se permitía el “sifón” –no descender del primer concesionario, lo que era perfectamente legal, aunque no se permite en la actual legislación.
Hay que reconocer que la nobleza titulada americana fue una de las grandes defensoras de la Corona en los últimos años de la monarquía aunque también hubo disensiones. Para la jerarquizada sociedad colonial americana la proclamación la república en los primeros decenios del siglo XIX fue un gran terremoto político. Méjico llegó al extremo de tener que improvisar su propio monarca, S.M.I. Agustín I de Iturbide y Álvarez de Eulate, Emperador de Méjico (Ver figura 2, retrato de S.M.I. Augustín I de Méjico). Fue apoyado por todos los títulos de Castilla de Méjico. No concedió más que un solo título nobiliario, Marqués de la Cadena (Blog de Genealogía Novohispana); no confundirlo con el marquesado de la Cadena, título de Castilla, creado en 1890.
Figura 2. Retrato de S.M.I. Agustín I de Méjico

Fuente: Google Images.

En el Perú una vez proclamada la república las autoridades del Protectorado crearon un sistema para canjear los títulos nobiliarios de Castilla que habían sido abolidos por títulos nobiliarios “peruanos” y así el ex Marqués de Torre Tagle, don José Bernardo de Tagle y Portocarrero pasó a ser el Marqués de Trujillo (Ver figura 3, Retrato del Marqués de Torre Tagle). El sistema no fue de larga duración al igual que el Imperio de Iturbide que sólo vivió fugaces diez meses, del 19 de mayo de1822 al 19 de marzo de1823.
Sin salirme del tema quisiera hacer un pequeño comentario adicional. Hispanoamérica y Filipinas fueron agraciadas con una enorme cantidad de títulos nobiliarios, proporcionalmente mucho más que la corona británica a Irlanda. Estas mercedes en su gran mayoría fueron Títulos nobiliarios de Castilla, aunque hubo unos pocos de Flandes y de Nápoles, especialmente en el Virreinato de Lima. No fueron “títulos de Indias” como hay una literatura que los llama así y no me refiero a la estupenda obra de la conocida y seria investigadora doña Margarita Zavala, en varios volúmenes titulada Coronas de Indias. Título de Indias es sólo un concepto geográfico si se considera la residencia del primer concesionario, las Indias, pero no existe en la legislación nobiliaria española esta distinción. Incluso los títulos nobiliarios del Reino de Aragón son ahora títulos de Castilla.
Figuera 3. El Marqués de Torre Tagle, 2º Presidente del Perú.

Fuente: Google Imágenes.

Respecto al protocolo y precedencia, vimos arriba que los títulos irlandeses están en el último escalafón. Los títulos de Castilla otorgados en Indias al ser iguales a los peninsulares su precedencia frente al resto de los títulos nobiliarios está definida si tiene o no Grandeza, luego por su rango (duque [siempre con Grandeza], marqués, conde, vizconde y barón) y finalmente por la antigüedad de su creación.
Decía don Vicente de Cadenas y Vicent que los títulos nobiliarios otorgados en Indias eran casi un 50% de los títulos de Castilla. Sólo en el Virreinato del Perú había un poco menos de 200 títulos nobiliarios a fines del siglo XVIII entre los de Castilla, Flandes y Nápoles, según mis estadísticas. Respecto a fortuna personal, probablemente el hombre más rico del mundo en el siglo XVIII no vivía en Europa sino en Ciudad de Méjico y era el Conde de Regla (Blog de Genealogía Novohispana). La nobleza titulada mejicana era probablemente la más rica de todo el mundo hispano en el siglo XVIII.
Durante el siglo XIX toda Hispanoamérica y Filipinas aprobó una serie de leyes que abolieron los antiguos títulos nobiliarios concedidos por sus Reyes desde el siglo XVI hasta el mismo siglo XIX, sin duda inspiradas desde el extranjero, principalmente por la Francia revolucionaria e incluso los Estados Unidos de América.
Creo que estamos lejos de la euforia republicana de hace dos siglos atrás. Muchos de nosotros hispanoamericanos tuvimos parientes cercanos o lejanos que no pudiendo vivir bajo una república se trasladaron a la Corte a Madrid a principios del siglo XIX. Puedo citar como ejemplo un título chileno-peruano, el Duque de San Carlos, cuya familia fue una de las más tituladas de América. Durante el belicoso periodo de la independencia regresó desde Lima a España de donde habían salido sus ancestros en el siglo XVI, llegando a tiempo para hacer una carrera en la Corte y para que Goya le retratara tres veces (Ver Figura 4. Retrato del Duque de San Carlos por Francisco de Goya, 1746-1828).
Figura 4. Francisco de Goya (1746-1828). Retrato del Duque de San Carlos. Colección Museo de Bellas Artes de Zaragoza.

Fuente: Google Imágenes.

Para terminar voy a anotar una importante diferencia entre los títulos nobiliarios irlandeses, y para este efecto incluyo también todos los títulos nobiliarios británicos, y por el otro lado todos los títulos nobiliarios de Castilla: no existe título nobiliario británico ni irlandés sin armas heráldicas o, dicho en positivo, todos los títulos nobiliarios británicos e irlandeses tienen su correspondiente blasón. En nuestro sistema nobiliario esto no es así. No todos los títulos nobiliarios de Castilla necesariamente poseen armas o éstas no son conocidas, entre otras muchas razones, porque la Real cédula o decreto de concesión no siempre vino acompañado de un Real despacho confirmatorio de blasones. Basta hojear la estupenda publicación anual de ediciones Hidalguía, Elenco de Grandezas y Títulos Nobiliarios Españoles para comprobar que menos de la mitad de los títulos de Castilla han registrado sus armas en este anuario. La Guía Oficial de la Grandeza y Títulos del Reino, publicada quinquenalmente por el Ministerio de Justicia en Madrid, contiene mucho menos información y las armas heráldicas cuando conocidas no son citadas, incluso las de SS.MM. los Reyes y su Real Familia.
Una lectura del Debrett´s. Peerage, Baronetage, Knightage and Companionage, anuario no oficial al igual que el Elenco, presenta cada uno de los títulos británicos con su correspondiente blasón (Ver imagen 5, Armas del arriba citado Barón de Kingsale, Debrett’s, 1951).
Esta situación heráldica de los títulos nobiliarios británicos es semejante a la de la jerarquía de la Iglesia Católica: el Papa, los Cardenales, Arzobispos y Obispos, Abades y altos Prelados, etc., todos tienen sus armas heráldicas desde el siglo XI o XII cuando apareció este sistema de identificación hasta el presente.
Figura 5. Armas del Barón de Kingsale.

Fuente: Debrett’s, 1951, p.631.

Quizás en nuestro mundo ibérico la heráldica para la mayoría podría ser vista como un acto de vanagloria. En realidad las armas heráldicas no nos colocan en una posición de privilegio social o de otra clase frente a nadie ya que cualquiera puede adoptar las suyas propias siempre que respete las reglas de la ciencia heroica. Es sólo una forma de identificar un individuo y su familia por un medio muy concreto y no es necesario tener un título nobiliario para ello.
Nuestra noble y vieja institución de Los Doce Linajes es sin duda un ejemplo en este sentido. Tiene publicados en su página web los escudos de todos los caballeros y damas miembros que han registrado sus armas. Es de esperar que todos podamos hacerlo ya que no es empresa de gran envergadura, ni siquiera en lo patrimonial, incluso cuando no conocemos las armas de nuestro apellido de varonía. Sin duda el Cronista de Armas de Castilla y León puede ayudar a quien le solicite ayuda en este sentido. Otra fuente de ayuda es el RIAG, Registro de Armas Gentilicias, que fue objeto de un artículo reciente en este blog y al que remito al lector interesado en este tema.
5 06, 2011

JUAN DE PALAFOX Y MENDOZA:Un modelo de fe para el creyente del siglo XXI.

Por |2020-11-13T03:48:03+01:00domingo, junio 5, 2011|

Cerca de cuarenta  obispos, los presidentes autonómicos de Castilla y León, Juan Vicente Herrera, y de Navarra, Miguel Sanz Sesma, decenas de personas del mundo político, cultural y social, y varios miles de fieles, presididos por el Obispo de la Diócesis Monseñor Gerardo Melgar Viciosa, han estado presentes en la S. I. Catedral de El Burgo de Osma en la mañana del pasado domingo 5 de junio y han escuchado al Legado Papal, Cardenal Angelo Amato, leer la Carta Apostólica mediante la cual el Santo Padre, Benedicto XVI, inscribe al que fuera Obispo de Osma (1654-1659), Juan de Palafox y Mendoza, en el Libro de los Beatos.
Se culminaba de esta forma un largo proceso y un sueño largamente acariciado.
La Casa Troncal de los Doce Linajes de Soria se une a la alegría de tan significativa efemérides y felicita a la jerarquía eclesiástica por el acierto de proponer como modelo de vida cristiana a quien supo vivir, pese a tantas vicisitudes y dificultades, las virtudes cristianas en grado heroico.
Breve reseña biográfica.
Juan de Palafox y Mendoza nació en Fitero, provincia de Navarra (España), el 24 de junio de 1600 y fue hijo de Jaime de Palafox y Rebolledo -Marqués de Ariza- y Ana Casanate y Espés que, por ocultar este nacimiento, permitió que una de sus criadas intentara arrojar al niño al río Alhama. Salvado de las aguas por la providencial intervención de un guardamonte, estuvo hasta los diez años a cargo de unos molineros. Su madre tomó el hábito de Carmelita descalza en Tarazona en 1601.
Aunque Palafox lo mantuvo en el anonimato, rezaba todos los días por los padres naturales y al volver de las Indias se recogía frecuentemente en el Pilar y en los conventos en los que había estado su madre. Y es que pesó en él, y mucho, el hecho de ser hijo ilegítimo, tan mal visto en la España de aquella época.
Fue bautizado el 29 de junio de 1600, festividad de San Pedro Apóstol. Los nueve primeros años los pasó en la casa de una familia de Fitero, que lo crió y le dio su apellido y que era pobre y numerosa.
Estos años tendrán una gran influencia en su temperamento y quedarán marcados en su corazón, de manera que fueron una constante en su vida el amor por de los pobres, los desfavorecidos y los indios, de los que siempre fue un fiel defensor y protector.
En 1609 es reconocido por su padre y a partir de aquí cambia mucho su vida. Juan era un niño inteligente y despierto. Estudia en los Jesuitas de Tarazona, Humanidades en Huesca y Derecho en Alcalá y Salamanca. Terminados sus estudios, volvió a Ariza y gobernó los estados de su padre, dedicándose al mismo tiempo a la lectura de autores importantes. Entre 1620 y 1625 gobernó el Marquesado de Ariza, donde no le faltaron problemas y dificultades con sus vasallos. Sin embargo, Juan de Palafox demostró buen sentido de gobierno y se preparó para mayores responsabilidades.
Muerto su padre en febrero de 1625, asumió la tutoría de sus tres hermanastros. Meses más tarde acudió a las Cortes de Aragón convocadas por el rey Felipe IV. Fue allí donde el Conde-Duque de Olivares descubrió su valía y le propuso ir a Madrid, donde fue fiscal del Consejo de guerra y, más tarde, del Consejo de Indias, donde tuvo actuaciones verdaderamente estelares. Él mismo afirma en sus escritos que durante esos años “se dio a todo género de vicios, de entretenimientos y desenfreno de pasiones”. Mas todo cambió en 1626. Una grave enfermedad de su hermana Lucrecia y la muerte sucesiva de dos grandes personajes le hicieron exclamar: “mira en qué paran los deseos humanos ambiciosos y mundanos”. La conversión fue radical. Junto a la oración y una frecuente vida sacramental, se impuso una durísima penitencia voluntaria el resto de su vida, al tiempo que con infatigable vigor acometía su trabajo cotidiano.
En 1629 es ordenado sacerdote y al poco tiempo el rey Felipe IV le nombra Capellán y Limosnero mayor de su hermana María, para que la acompañe en su viaje por Europa para ser la esposa del rey de Hungría, Fernando III. Este viaje, que duró tres años (1629- 1631), le da ocasión de conocer Europa, las convulsiones a las que está sometida y los desastres de la guerra. Es ésta una época en la que Palafox destaca como escritor.
En 1639 fue designado para ocupar la sede episcopal de Puebla de los Ángeles, a la vez que otros cargos de gobierno en la Nueva España. Antes de aceptar el episcopado, consultó su decisión con diversos personajes famosos en su tiempo, entre otros con Santo Tomás de Villanueva que le animó a aceptar a la vez que le hizo ver que Dios le quería santo de escoplo y martillo y no de pincel. Y así, el 27 de diciembre de 1639 recibía en San Bernardo de Madrid, rodeado de cistercienses, la consagración episcopal.
En 1640 parte para las Indias y permanecerá allí hasta 1649.
En este periodo desempeñará diversos cargos importantes al servicio de la Monarquía y de la Iglesia. Su labor en Puebla de los Ángeles fue realmente ingente. Visitó hasta el último rincón de ese inmenso territorio, ordenó por completo la diócesis, logró la reforma del clero secular y regular y de los conventos de monjas, escribió numerosas Pastorales, se volcó en tareas educativas, culturales y sociales, levantó cuarenta y cuatro templos, muchas ermitas y más de cien retablos, además de la catedral que él mismo consagró en abril de 1649. Frente al altar de las ánimas de este templo mandó abrir, con toda sencillez, su propio sepulcro.
En 1649 regresó a España por orden del rey, que juzgo políticamente provechoso llamarle a la península. Los primeros años de la década de los cincuenta los pasa en Madrid en la corte española como Consejero de Aragón y entregado a ejercicios piadosos.
En 1654 fue presentado para la sede de Osma, donde permanecería siendo obispo hasta su muerte el 1de octubre de 1659, sin poder legar a sus allegados más que los pocos objetos imprescindibles que le quedaban. El Cabildo, según las instrucciones establecidas, le dio sepultura de limosna, conociendo la pobreza con que había muerto.
En la entonces diócesis de Osma dejó un rastro imperecedero: elevó el nivel espiritual de la misma, fue generoso con los pobres hasta el extremo, escribió numerosas Pastorales y varios libros, tuvo siempre un gran desvelo por los marginados y desprotegidos de la sociedad y se preocupó incesantemente por la justicia.
La fama de santidad, de la que Palafox gozó ya en vida, se tradujo a su muerte en una pronta solicitud popular de beatificación. Tan insistente fue esta solicitud que sólo siete años más tarde, en 1666, se inicio el proceso canónico en Osma y en 1688 en Puebla.
En su vida confluyen su fecundidad como obispo, reformador, pensador, escritor, mecenas de las artes y la cultura, legislador y asceta. Destacó por su gran celo pastoral, demostrado en las visitas pastorales, fue un gran amante del rosario, del que decía que era el breviario de los que no saben leer, cuidó y cultivo espiritual y formativamente a los sacerdotes, contactó con la gente sencilla conociendo sus necesidades y socorriéndolas en lo que pudo.
Su estancia en Osma fue exclusivamente pastoral, de tal manera que los cinco años que permaneció en ella dejaron profunda huella en el pueblo fiel, en los sacerdotes y religiosos, motivo por el cual desde el mismo día de su muerte, el 1 de octubre de 1659, se empezó a hablar de recoger informaciones sobre su vida y virtudes.
(Información tomada de la página Web de la Diócesis de El Burgo de Osma-Soria).
4 06, 2011

ALGUNAS NOTAS SOBRE LA HERÁLDICA JAPONESA.

Por |2020-11-13T03:48:03+01:00sábado, junio 4, 2011|

La heráldica Japonesa, al igual que la europea, posee una gran variedad de escudos o emblemas familiares llamados Kamon. Estos son símbolos que representan a un linaje, que al igual que en Europa, se han ido transmitiendo a lo largo de los siglos, de padres a hijos. Posiblemente hoy se encuentren en uso más de 20.000  distintos, ya que muchos de ellos son una variante del escudo original, modificado o disminuido por los descendientes de los primeros propietarios.

Según mi hijo Alejandro, muy aficionado a los deportes y tradiciones japonesas, el inicio del uso de estos escudos lo podemos situar alrededor de la era “Heian” ( entre el 794 y el 1192), cuando eran solamente usados por la clase dominante, pertenencientes a los pujantes clanes, para distinguir sus carrozas y cabalgaduras. Posteriormente su uso se fue generalizando a otro tipo de enseres y pertenencias.
Estos Kamon, emblemas muy elaborados al contrario de lo que muchos puedan opinar, son símbolos muy estilizados y de gran belleza, con diseños de animales, plantas y fenómenos naturales.
En los albores de la era Kamakura ( entre el 1192 y el 1333) , fueron apareciendo algunos Kamon conteniendo armas típicas del Samurai y anagramas de una elevada complejidad. Siendo éstos incluidos en las banderas y estandartes, que llevaban los guerreros cuando luchaban engrosados en los enormes ejércitos, que daban fortaleza a estos señores de la guerra.
Para el combate, los emblemas se simplificaban, al objeto de cumplir su razón primordial, un rápido reconocimiento de la facción a la que pertenecía su portador, dejando la complejidad y la suma de colores para los que adornaban las viviendas y residencias.
La heráldica nipona carece de reglas de diseño. Lo más común siempre consistió en introducir dentro de un círculo o medallón, la figura o formas a representar.
Al objeto de distinguir a varios de los miembros de una familia, existen unas normas elementales de disminución de las armas primitivas, por ejemplo, hemos podido ver como el Emperador usa el crisantemo de 16 pétalos, reservando para otros miembros de la familia imperial el mismo escudo pero con menor número de pétalos.
Crisantemo con 16 pétalos, emblema reservado para el Emperador.
Como hemos dicho al principio, los escudos (Kamon) se han ido disminuyendo  y transformando, a lo largo de la historia por diferentes miembros de una misma familia, que después lo legaban a sus descendientes y éstos para distinguirlos de los anteriores volvían a disminuirlos una y otra vez, complicando aún más  el diseño original.
Actualmente, la hoja de la flor de Paulownia, que tradicionalmente pertenecía al mon del clan Hashiba, está reservada ( con hojas 5,7,5) para el uso oficial del Primer Ministro de Japón.
Pawlonia con 5,7,5 hojas, emblema actualmente reservado para el Primer Ministro.
3 06, 2011

PRESENCIA DE LOS DOCE LINAJES EN LAS ARMERÍAS.

Por |2020-11-13T03:48:03+01:00viernes, junio 3, 2011|

Queremos dedicar la entrada de hoy a exponer algunos blasones dibujados por el artísta heráldico D. Carlos Navarro Gazapo,  sacados de  su magnífico blog  http://heraldicahispanica.blogspot.com/ , del que ya hemos dado buena cuenta  en ocasiones anteriores.

En ellos queda patente la cada vez más abundante presencia, en las armerías, de la rueda de los Doce Linajes.

Sabemos que Leonor de Aquitania que  casó con Enrique II Plantagenet , en segundas nupcias, fue en su época mujer de gran belleza y  musa de los trovadores y bardos que recorrían los castillos de toda Europa. Ésta supo trasladar sus gustos por las leyendas artúricas a su hija Leonor de Plantagenet, que se casaría con Alfonso VIII, rey de Castilla, y bien pudiera haber traído a su Reino, y más concretamente a Soria  la influencia suficiente para que el símbolo de nuestra Casa Troncal se dispusiese al estilo de la “Tabla Redonda”.
 Un magnífico artículo de  2003 de la autoría de D. Ángel Almazán,  nos desgrana , define y nos da una muy documentada explicación sobre esta hipótesis, centrada en la posibilidad de que  esta empresa netamente soriana, pudiese haber encontrado  su fundamento arquetípico e iconológico en la Tabla Redonda y el rey Arturo, pues sus leyendas las conocía desde niña Leonor de Plantagenet, cuya familia estaba expandiendo por Europa, como queda patente en la tradición medieval, el ciclo artúrico-griálico.
En próximas fechas, nos gustaría dedicar una entrada a compartir con todos nuestros lectores, la totalidad de ese magnífico artículo publicado en 2003 en la web SORIA Y MÁS (  http://www.soriaymas.com/ )




Así mismo, queremos finalizar la entrada de hoy, con la ya popular «Rueda de los Doce Linajes» del Heraldista D. Luis Mac Garrel. Blasón que forma parte de una obra mayor y más compleja, encargada a este magnífco heraldísta por la Diputación de Linajes de esta Casa Troncal.

2 06, 2011

CONGRESO DE GENEALOGÍA Y HERÁLDICA DE SAN JUAN DE LA FRONTERA.

Por |2014-07-27T19:32:28+01:00jueves, junio 2, 2011|

Los próximos días 16, 17 y 18 de julio de 2011 tendrá lugar en el la ciudad de San Juan, Argentina, el Congreso de genealogía y heráldica de San Juan de la Frontera, que se celebrará en el Bicentenario del natalicio de Domingo Faustino Sarmiento y en el Cincuentenario de la 1° Reunión Americana de Genealogía y Etnología Sociológica. Está organizado por el Centro de Genealogía y Heráldica de San Juan. La sede del congreso será el Teatro Municipal de esa ciudad.
Temas sugeridos:
1. Genealogía de pueblos originarios
2. Corregimiento de Cuyo de la Gobernación de Chile del Virreinato del Perú
3. Genealogía de afrodescendientes
4. Genealogía de familias de inmigrantes
5. Metodología de la investigación genealógica
6. Árboles genealógicos y álbumes familiares
7. Genealogía de la familia de D. Domingo Faustino Sarmiento
8. Heráldica (en general)
9. Otros: proponer.
1 06, 2011

PRECISIONES GENEALÓGICAS SOBRE LA FAMILIA DEL PRÓCER D. FRANCISCO ANTONIO DE ZELA Y ARIZAGA.

Por |2020-11-13T03:48:04+01:00miércoles, junio 1, 2011|

Por su indudable interés, dedicamos la entrada de hoy de nuestro blog, a publicar el presente artículo, de la autoría del Caballero de esta Casa Troncal D. Alexis Rolando Arévalo Vergara.
Este 20 de junio de 2011 el Perú celebra el “Bicentenario del Primer Grito Libertario Peruano”, dado en Tacna por el insigne Prócer D. Francisco Antonio de Zela y Arizaga. Como parte de las honras que le están haciendo en mi país, he considerando conveniente hacer algunas precisiones genealógicas sobre la familia del Prócer Zela. Resulta pues importante en toda investigación histórica contar con los mayores datos posibles, y siendo que la genealogía es un complemento substancial de la historia creo relevante sacarlas a la luz pública.
Escudo de la República del Perú.
No olvidemos que en la historia, y en su ciencia auxiliar la genealogía, toda nueva información, por más pequeña que sea, siempre es bien recibida; puesto que, añade una nueva visión del personaje, brindando la posibilidad de conocer más detalles acerca de su vida personal; y seguro, que para aquellos apasionados por la historia, ofrecerá la oportunidad de soñar con estas emocionantes y emotivas épocas.
En un anterior artículo de mi autoría titulado “El Bicentenario del Primer Grito Libertario Peruano (1811-2011). Amplio estudio en honor a Zela, el patriota de Tacna”; publicado el 30 de marzo del presente año en la Sociedad Amantes del País y por este medio el 14 de abril de 2011. He creído conveniente presentarles, en este mes de junio, mes que es del bicentenario de Zela; estas precisiones genealógicas referidas a las fechas de bautizo de sus hijos, que resultará de gran interés para todos los investigadores interesados en este patriota peruano.
D.Francisco Antonio de Zela y Arizaga.
I. Don Francisco Antonio de Zela y Arizaga, había nacido en Lima el 24 de julio de 1768 y bautizado el 12 de diciembre de 1768 en la parroquia de Santa Ana, Lima. En su mocedad tuvo con Da. Clemencia Veeda, una hija natural llamada:
A. Da. María Santos de Zela y Veeda, bautizada el 03 de diciembre de 1789 en la parroquia de San Sebastián, Lima (1).
D. Francisco Antonio de Zela y Arizaga, casó el 06 de junio de 1796 en la parroquia de San Pedro de Tacna con la dama tacneña doña Da. María Natividad de Siles y Antequera; fueron padres de nueve hijos:
1. Da. María Flora de Zela y Siles, bautizada el 17 de abril de 1797 en la parroquia de San Pedro de Tacna (2).
2. Da. María Manuela de Zela y Siles, bautizada el 30 de marzo de 1799 en la parroquia de San Pedro de Tacna (3).
3. D. José Santiago de Zela y Siles, bautizado el 25 de julio de 1800 en la parroquia de San Pedro de Tacna (4).
4. Da. María Emerenciana de Zela y Siles, bautizada el 23 de enero de 1802 en la parroquia de San Pedro de Tacna (5).
5. D. José Santos de Zela y Siles, bautizado el 02 de noviembre de 1803 en la parroquia de San Pedro de Tacna (6).
6. D. José Manuel de Zela y Siles, bautizado el 27 de febrero de 1805 en la parroquia de San Pedro de Tacna (7).
7. D. José Buenaventura de Zela y Siles, bautizado el 14 de julio de 1806 en la parroquia de San Pedro de Tacna (8).
8. Da. María del Rosario de Zela y Siles, bautizada el 05 de octubre de 1807 en la parroquia de San Pedro de Tacna (9).
9. D. Lucas Miguel de Zela y Siles, bautizado el 17 de octubre de 1809 en la parroquia de San Pedro de Tacna (10).
Como vemos el Prócer Zela tuvo una amplia descendencia, algo bastante común para aquella época en la que muchas familias estaban sujetas a la alta mortandad infantil que, sin importar su procedencia, clase o fortuna, se llevaban a los niños al reino de los cielos con igual rapidez como habían venido a este mundo. De los muchos hijos que tuvo el Prócer Zela, solo algunos le sobrevivieron, uno de los que no contaron con esa suerte fue el niño José Manuel, que de diez años, acompañó a su padre a la prisión de Chagres en Panamá. No soportó los rigores de la cárcel y murió al poco tiempo, para tristeza de su afligido padre. El Prócer Zela moriría en prisión cuatro años más tarde un 18 de julio de 1819. Aunque nunca falta un romántico que cita como fecha de muerte el 28 de julio de 1821; en clara alusión a la proclamación de la independencia peruana. Zela es pues un personaje fascinante, digno de ser estudiado y memorado por las futuras generaciones peruanas; ya que su valentía en circunstancias tan comprometedoras, son episodios de la hermosa historia que difícilmente volverán a repetirse.

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Armas del Caballero de esta Casa Troncal D. Alexis Rolando Arévalo Vergara, autor de este artículo.
Notas:
(1)Familysearch, Indexing Project (Batch) Number C03886-4. Source Film Number 1110226.
(2)Familysearch, Indexing Project (Batch) Number C66144-9. Source Film Number 1389689.
(3)Familysearch, Indexing Project (Batch) Number C03361-2. Source Film Number 1389689. Reference number item 16, p. 175.
(4)Familysearch, Indexing Project (Batch) Number C03361-2. Source Film Number 1389689. Reference number item 16, p. 203.
(5)Familysearch, Indexing Project (Batch) Number C03180-8. Source Film Number 1389690. Reference number Item 1, p. 5.
(6)Familysearch, Indexing Project (Batch) Number C03180-8 Source Film Number 1389689. Reference number Item 1, p. 37 y en item 16, p. 203.
(7)Familysearch, Indexing Project (Batch) Number C03180-8. Source Film Number 1389690. Reference number Item 1, p. 57.
(8)Familysearch, Indexing Project (Batch) Number C03180-8. Source Film Number 1389690. Reference number Item 1, p. 71.
(9) Familysearch, Indexing Project (Batch) Number C66144-2. Source Film Number 1389690.
(10) Familysearch, Indexing Project (Batch) Number C03180-8. Source Film Number 1389690.
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