El Canciller de la Casa Troncal en Bélgica, el Caballero Manuel Duchesne, nos envía esta emotiva nota que recoge las impresiones vividas durante la ceremonia de investidura, celebrada en las cercanías de Bruselas el pasado 28 de mayo, por un nuevo miembro de la Real Confraría de Sao Teotonio, que prefiere quedar en el anonimato.
He aquí, para conocimiento general de nuestros lectores, la reproducción de este relato, lleno de espiritualidad y emoción.
Témoin d’une cérémonie particulière.
Cet article a été écrit par un nouveau confrère du Prieuré Principal du Benelux de la Confraternité Royale de Saint Téotonio, ce dernier a voulu nous exprimer son ressenti.
La Cérémonie d’investiture de la Confraternité Royale de Saint Téotonio du Royaume de Belgique le 28 Mai 2011.
Tout commence par un voyage en voiture à travers la Hesbaye, plateau agricole belge pittoresque, balayé par les vents en ce samedi. Il y fait sec, comme dans le reste de l’Europe, trop sec. La lumière est au rendez-vous avec un fond de fraîcheur pas désagréable.
Nous arrivons au Château de Limont pour y prendre nos quartiers, y avoir nos premières rencontres de personnes pressées et souvent stressées mais toujours courtoises et charmantes. Nous nous préparons et rejoignons l’église proche accompagnée d’une très vieille tour médiévale mystérieuse. Nos habits se mêlent en silence avec d’autres habits de cérémonie stricts qui se bigarrent d’insignes, de capes et d’autres symboles séculaires connus ou inconnus.
Après un briefing sur le déroulement, je m’installe ou l’on m’indique et je fais connaissance avec d’autres postulants. Ces discussions que nous avons dans ce lieu sacré ont une teinte particulière. Les premières phrases échangées permettent de ressentir quelque chose de partagé autre que ce lieu, que cet événement qui nous lient. Mais de quoi s’agit-il? Les paroles nous permettent vite de trouver des points communs. Pas sur des aspects matériels, non. Pas sur des attentes. Mais sur des sentiments, des visions, des attitudes devant certaines situations…
La cérémonie se déroule. La liturgie entoure et embrassant l’investiture même. L’humilité n’est pas que celle du lieu, c’est aussi celle de la solennité, elle transpire de chaque acteur, elle émane surtout du maître de cérémonie qui la rythme et l’imprime de son style formel, respectueux, humble. La musique qui nous accompagne est de grande qualité, champs polyphoniques de qualité, accompagnements musicaux, cornemuse. Que peux-t-on espérer de mieux?
Les événements se passent, comme ils doivent se passer. Le Grand Prieur officie avec les différents acteurs qui l’entourent. Certains de mes «frères en devenir» sont stressés, bizarrement ce n’est pas mon cas au contraire. Je tente de les rassurer. Enfin c’est mon tour. Au moment où je m’agenouille, j’ai le sentiment d’être dans une alcôve fermée, comme si l’église était vide. Je me relève et je rejoins ma place. Le cours se poursuit, la cérémonie se clôture, nous sortons. Les mots se mêlent dans ma tête, comme c’est souvent le cas quand je sors de l’Eglise. Cette fois-ci pourtant, ils résonnent d’une manière différente: «Nous sommes tous des pêcheurs», «Jésus est mort pour nous» mais surtout «frères». Cela fait très longtemps que je n’ai pas ressenti ce sentiment de fraternité. Cela m’aide, cela me porte.
La suite des événements est tout aussi formelle mais plus «sociale». Le cocktail et le dîner sont agréable, bien organisé, comme tous le reste de cette journée. Le protocole me parait extrêmement bien respecté. Je n’aurais cependant jamais cru qu’il pouvait l’être avec autant de naturel, d’humanité. Nous parlons et rencontrons beaucoup de personnes, de personnages sut-il souligné! Ils sont de tous horizons et portent visiblement à nouveau quelque chose en commun avec nous. Une certaine ouverture d’esprit? Certainement! Une curiosité saine de l’autre et de ces visions des choses? Oui également!
La journée se termine avec un fort sentiment d’enrichissement. Je travaille comme beaucoup avec des gens de cultures différentes et ceci depuis des années mais je n’ai pas souvent ces impressions de partage et d’enrichissement.
Qu’est-ce qui nous à fait nous rencontrer? On dit que qui se ressemble s’assemble. Mais on dit aussi le contraire. Que croire? Nous sommes trop différents au fond car nous sommes tous de cultures et d’horizons très variés. Quel est ce plus petit commun dénominateur? Il s’agit bien entendu de nos valeurs. Celles qui commencent et se développent grâce à notre cœur. Celles que seule la mystique de la cérémonie permet de révéler. Celles qui peuvent nous faire faire des choses ensemble au bénéfice d’autrui.
Un nouveau confrère anonyme.
Une partie des officiants durant la cérémonie.

Membres et amis de la Confraternité Royale de Saint-Téotonio réuni pour la photo de famille, à l’issue de la célébration.

Remise d’un cheque de 500 € au profit de la foundation Prince Irakly Bagration à S.A.R. Prince Davit Bagration Moukhrani.
Luc Saïd Mohamed Check, Sultan charif de la Grande Comore, descendant du Prophète et Grand Maître de l’Ordre du Croissant de la Grande Comore, signe notre livre d’or.

Le Prieur Principal du Bénélux avait organisé un meeting pour les membres de son Prieuré Principal.

S.A.S Dom Filipe de Mendoça, Comte du Rio Grande et Grand Maître de l’Ordre Militaire de Saint-Sébastien, nous a fait l’honneur de sa présence.

Le Commandeur du Grand Duché du Luxembourg.

Notre Grand Prieur le Comte de Rolim dépose une gerbe de la Confraternité à la Crypte Royale à l’Eglise Notre Dame de Laeken.

La gerbe de la RCST sur le tombeau du premier Roi des Belges, S.M. Léopold I.

Notre Grand Prieur et le Commandeur de Guimares à la Crypte Royale.

Une délégation du Prieuré Principal du Benelux de la Confraternité Royale de Saint-Téotonio, a rendu un hommage solennel à la crypte Royale.